Ce jeudi 9 septembre, la Vice-Première ministre et ministre des Affaires étrangères Sophie Wilmès, a reçu son homologue colombienne, Mme Marta-Lucia Ramirez.

Cette réunion a été l’occasion de discuter, entre autres, de la mise en œuvre de l’accord de paix avec les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), du respect des droits humains en Colombie et des relations bilatérales et économiques entre les deux pays.

En ce qui concerne la mise en œuvre de l’accord de paix avec les FARC, qui devrait mettre fin à plus de 50 ans de guerre civile en Colombie, la Belgique a souligné l’importance d’une mise en œuvre intégrale de l’accord. Sophie Wilmès: « La Belgique soutient le processus de paix en cours, salue les efforts du gouvernement colombien et appelle à une intensification des efforts pour s’attaquer aux racines de la violence en Colombie. »

La Belgique a fait part de sa préoccupation quant aux récents troubles sociaux en Colombie et leur répression. Pour la Belgique, la seule solution est une solution inclusive, pacifique et négociée.

L’entretien a également permis de sonder les opportunités économiques que le marché colombien offre pour nos entreprises.

La Vice-Première a profité de cette entrevue pour souligner l’importance de la lutte commune contre la criminalité liée à la drogue et la traite des êtres humains. La Belgique et la Colombie sont des partenaires clés à cet égard et la coopération avec les autorités colombiennes porte ses fruits. « La lutte contre le trafic de drogue international et d’êtres humains reste une priorité pour la Belgique. Notre pays est donc disposé à renforcer encore sa collaboration avec la Colombie. »

Enfin, la Vice-Première ministre Wilmès et la Vice-présidente Ramirez ont abordé la crise politique et institutionnelle au Venezuela et les négociations en cours entre le régime de Nicolas Maduro et l’opposition. Sophie Wilmès : « La Belgique se félicite des négociations lancées ce mois-ci à Mexico et espère que ce processus conduira à la restauration des institutions démocratiques du pays et permettra à tous les Vénézuéliens de s’exprimer par le biais d’élections libres et équitables».