Suite aux élections du 14 octobre 2018, l’ensemble des mandataires libéraux issus des communes à facilités et sans facilités autour de Bruxelles se sont réunis au sein du Comité MR Periphérie.

Les chiffres sont sans appel: le MR reste le premier parti francophone de la Périphérie, avec une quarantaine d’élus. Mieux, le MR progresse alors que les autres formations politiques francophones ont tendance à stagner ou régresser.

Ces résultats confirment le statut du MR comme pilier de l’ Union des Francophones. Une position qui lui confère également une grande responsabilité. C’est pourquoi, avant la campagne électorale, nous avons défendu ardemment le rassemblement des Francophones sur des listes communes, autour d’un même projet de respect strict de l’application des facilités et de protection des droits les plus fondamentaux des Francophones dans les communes sans facilités. À l’opposé d’autres partis francophones, nous avons refusé de nous inscrire dans tout autre projet qui ne souscrivait pas à ces impératifs qui, pour nous, restent centraux.

Mais c’est aussi la « marque bleue » portée par les candidats qui a fait la différence. Certes, nous avons des opinions très tranchées sur les sujets communautaires mais nous avons également un vrai projet local, en termes de sécurité, de mobilité, de fiscalité. C’est ce projet-là, aussi, qui a fini de convaincre l’électeur.

 

Ces résultats sont tout un symbole quand on sait les caricatures qui ont été faites à notre sujet, par rapport à la coalition en place au niveau fédéral. Les électeurs n’ont pas été dupes. Non seulement, ils connaissent notre attachement à la défense des droits des Francophones mais ils ont aussi reconnu notre travail et notre sérieux dans la gestion quotidienne des affaires locales. Dans les communes à facilités, le MR a été élu directement dans quatre Collèges, avec déjà un Bourgmestre en place à Wezembeek-Oppem. Aucune autre formation ne peut revendiquer un tel résultat.

Dans les communes sans facilités, les libéraux se sont maintenus, avec, entre autres, une belle performance à Overijse. Alors que certaines velléités communautaires ont resurgi pendant la campagne électorale – allant même jusqu’à proposer d’imposer l’utilisation du néerlandais dans la rue -, il est crucial de conserver un nombre suffisant d’élus locaux francophones qui veillent à la protection des droits les plus fondamentaux de chacune et de chacun.

Le travail continue !

Sophie WILMÈS, Présidente du MR Périphérie