Dans le cadre du semestre européen, la Commission européenne a adopté un rapport concernant la Belgique en vertu de l’article 126 § 3 du Traité sur le fonctionnement de l’UE, dans lequel elle examine le respect du critère de la dette prévu par le Traité.

Dans son analyse, la Commission consacre à nouveau les effets positifs des réformes structurelles menées par le gouvernement : réforme des pensions, réduction du handicap salarial, baisse de la pression fiscale, amélioration du fonctionnement du marché du travail, mesures pour les PME et les indépendants, etc.

Au terme de son rapport, la Commission a conclu que l’importance et la crédibilité des réformes structurelles menées par la Belgique étaient pertinentes par rapport aux exigences du Pacte de Stabilité et de Croissance. Il s’agit d’un signal rassurant concernant la politique menée par le Gouvernement belge. La Commission invite d’ailleurs la Belgique à poursuivre et même intensifier les efforts.

Sophie Wilmès : « A nouveau, l’Europe reconnaît que les mesures structurelles prises par ce gouvernement nous éloignent chaque jour davantage de la zone de danger. Nous sommes toutefois réalistes et concentrés sur le travail qu’il reste à fournir pour confirmer la trajectoire budgétaire fixée et rencontrer le critère de réduction de la dette, comme la Commission nous invite à le faire. Ainsi, le Gouvernement a d’ores et déjà prévu de réaliser un deuxième contrôle budgétaire pour cette année afin de garantir le respect de ses objectifs. »

Par ailleurs, en ce qui concerne le Programme de Stabilité, la CE constate qu’il persiste des difficultés de se coordonner avec les Régions et Communautés du pays pour proposer en commun un engagement ferme de trajectoire budgétaire.

Sophie Wilmès : « Nous avons tout tenté pour que les entités fédérées puissent s’engager à suivre une trajectoire budgétaire. Elles n’ont pas été en mesure de le faire, c’est regrettable. »