Ce lundi 16 avril, le Comité du MR Périphérie – regroupant l’ensemble des mandataires libéraux issus des communes à facilités et sans facilités autour de Bruxelles – a défini les grandes lignes directrices qui cadreront son action pendant la campagne communale et provinciale de 2018. « Ce programme n’est pas un substitut au programme « Général » du Mouvement Réformateur que nous avons adopté au Congrès de La Louvière, en novembre passé. » précise la Présidente du MR Périphérie et Ministre fédérale du Budget, Sophie Wilmès. « Nous avons bien l’intention d’appliquer un bon nombre de ces propositions dans nos communes respectives. Néanmoins, il nous semblait essentiel d’apporter une annexe à ce programme, spécifique à la situation très particulière en Périphérie bruxelloise. »

Au cœur de ce programme, on trouve bien entendu la défense des droits des Francophones. Le texte rappelle que :

« Le MR fonde son action en Périphérie bruxelloise sur un principe immuable : le respect des droits des Francophones, ce qui implique entre autres de veiller à la défense des acquis qui ne peuvent être sujets à compromission. Néanmoins, cette ligne de conduite n’exclut pas un dialogue attentif avec les autorités flamandes afin d’assurer la concrétisation de projets essentiels pour tous les habitants de la Périphérie. En effet, les questions socioéconomiques, l’enseignement, la prise en charge des plus jeunes et des aînés, la mobilité, la sécurité sont des préoccupations tout aussi importantes sur lesquelles le MR ne fera pas l’impasse ».

Pour Sophie Wilmès, cette attitude est la seule qui permet de tendre vers une paix communautaire durable, en Périphérie. « Défensifs mais constructifs, c’est le crédo du MR en Périphérie. Sur les droits fondamentaux des Francophones, nous voulons être intransigeants. C’est pour ça que nous soutenons, par exemple, le délai de quatre ans avant toute nouvelle demande pour recevoir ses documents en français ou encore la suppression de la tutelle du Ministre flamand de l’Intérieur sur la nomination des Bourgmestres. Néanmoins, pour pouvoir mener à bien des projets qui sont dans l’intérêt de tous les habitants de la Périphérie, il faut pouvoir dialoguer avec les autorités flamandes. Travailler ensemble au bien-être de tous, sans distinction linguistique. » C’est dans cette démarche que s’inscrit le MR de la Périphérie depuis que Sophie Wilmès y occupe la Présidence (2013).  


Le deuxième volet du programme se focalise sur une vision « libérale » de la Périphérie bruxelloise. Les libéraux y rappellent leurs sujets de prédilection comme le développement de l’économie locale, une gestion saine des finances communales et une imposition faible.


S’ajoutent à cela, trois thématiques prioritaires pour le MR Périphérie en 2018 : sécurité, mobilité et enseignement.

Au niveau de la sécurité, les libéraux de la Périphérie entend, entre autres, renforcer la prévention – par l’information mais aussi par la dissuasion, notamment au moyen de caméras de surveillance – , tout en punissant plus sévèrement les auteurs de méfaits.

Au niveau de la mobilité, le MR Périphérie souhaite avant tout une meilleure interconnexion entre Bruxelles et ses communes aux alentours en rendant effective, par exemple, la communauté métropolitaine ou encore en élargissant la zone MTB.

Au niveau de l’enseignement, les libéraux de la Périphérie veulent sauvegarder le lien avec la Communauté française. Ils souhaitent que chaque enfant, peu importe son lieu de résidence ou la langue qu’il parle à la maison, puisse avoir accès aux écoles francophones de la Périphérie. Le développement des infrastructures d’accueil de la petite enfance devra être aussi encouragé. Et une meilleure concertation entre les différentes Communautés devraient permettre de mieux faire coïncider les périodes de congés scolaires, afin de faciliter l’organisation de nombreuses familles de la Périphérie.

« Chaque section locale aura l’occasion d’approfondir ces thématiques en fonction de leur réalité de terrain respective. » précise Sophie Wilmès. « Il est évident que les situations ne sont pas identiques entre Wemmel, Zaventem et Rhode-Saint-Genèse, par exemple. Toutefois, en rappelant les grands axes de sa politique, le MR Périphérie confirme deux points importants. Tout d’abord, que la défense des droits des Francophones reste une priorité absolue pour nous. Il est au cœur de notre engagement politique. Ensuite, que ce combat s’inscrit dans un ensemble ; un projet de société authentiquement libéral qui se développe dans plusieurs domaines et que nous voulons décliner partout en Belgique, en ce compris dans les communes de la Périphérie bruxelloise. »

Enfin, en ce qui concerne la stratégie du MR de la Périphérie pour les élections 2018, la Présidente rappelle son attachement à l’Union des Francophones. « L’Union fait la force, dit notre devise nationale. Et j’en suis d’autant plus convaincue pour les Francophones de la Périphérie bruxelloise. Je constate, parfois, un consensus flamand qui transcende les clivages politiques pour faire reculer les droits des Francophones. Il suffit de regarder qui a voté la suppression du régime à facilités de Renaix : CD&V, Open VLD, N-VA, Groen, Vlaams Belang. Seuls les socialistes flamands se sont abstenus. Dès lors, je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas y avoir de consensus francophone pour défendre nos droits les plus fondamentaux. C’est toute l’essence des Listes UF. »

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Sophie WILMÈS, Présidente du MR Périphérie
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Sophie Wilmès sur Twitter @sophie_wilmes